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La Route des Pèlerins

08/11/2025

La Route des Pèlerins

Ce chemin est idéal pour un randonneur confirmé qui ne souhaite pas trop de difficultés : il n’y a pas de montagne ni de forts dénivelés. Il y a de nombreux chemins d’exploitation larges et faciles, des jolis sentiers, et peu de routes. Les embûches sont celles que l’on rencontre en randonnée : gués, traversées de route, et plus insolite comme le bac pour traverser la Loire. Surtout, cet itinéraire est bien à jour et je n’ai pas eu de gros ennuis. J’ai pu me ravitailler assez facilement, car nos départements sont encore garnis d’épiceries de village ! Concernant les points de bivouacs, j’ai improvisé au jour le jour : certains départements permettent le bivouac “sauvage” du fait de nombreuses friches et bords de sentiers, d’autres demandent à se rapprocher des habitants pour un coin de gazon.

C’est la première fois que j’ai entrepris un périple aussi long. La préparation du matériel a été une étape cruciale : j’ai chiné sur les sites de trekking du matériel léger de qualité. Côté selle et ferrure j’ai fait différemment des vieilles méthodes : je suis restée sur des selles synthétiques mixtes à arcades interchangeables pour suivre l’évolution du dos des juments et j’ai testé plusieurs ferrures plastiques qui ont eu une durée de vie 2 à 3 fois supérieure aux fers. Je changeais de monture toutes les semaines, car toutes les deux étaient sellées et alternaient entre monte et portage des sacoches. Ces choix nous ont bien convenu puisque j’étais confortable tout en étant légère avec 40 kg de sacoches au maximum, le tout suffisamment rapide à bâter et débâter, et surtout, le moral des chevaux était bon du fait de passer en tête régulièrement. Mes deux juments Trotteuse et Barbe de 14 et 19 ans ont été exemplaires : elles étaient faciles à intervertir, avec une allure de pas similaire agréables en dextre, respectueuses des clôtures, courageuses et franches. Elles ont pu réaliser l’entièreté du voyage uniquement à l’herbe, car elle était verdoyante même en juin dans le sud. Elles se sont musclées au fur et à mesure puisque nous faisions 20-30 km par jour.

 

Bien sûr nous avons eu nos péripéties, anecdotes à raconter chaque jour, journées exceptionnelles et d’autres de galères... Ce serait trop long ici mais ceux qui veulent réaliser cet itinéraire peuvent me contacter ou lire le récit des aventures sur Facebook « du Finistère à Compostelle ».

Côté touristique, j’ai adoré la Bretagne pour ses courbes et ses paysages très sauvages alternant avec les canaux tranquilles et allants. Les marais et le passage de la Loire ont été pittoresques, ensuite le plateau Vendéen était monotone et très agricole, mais rapide à traverser et il est suivi du bocage et des Deux-Sèvres très bucoliques. Les gués ont commencé à arriver en Charente et fin mai, tout était encore très inondé avec des orages violents. En Dordogne, il y a un beau patrimoine et j’ai retrouvé les collines, les multiples dénivelés et les sentiers caillouteux. S’en est suivi avec le Lot, ses Causses secs et ses combes humides. Le Tarn-et-Garonne et ses confluents m’ont nourrie de fruits juteux et le Gers m’a ravie de ses paysages doux et de son sol moelleux : en fin de voyage, c’était idéal. J’ai fini par les Pyrénées qui se sont dévoilées quelques jours avant mon arrivée dans toute leur splendeur ! Soit 3 mois de voyage !

En fin de compte chaque département est magnifique et le cheval permet de passer dans de jolis petits coins ! Évidemment le fait de linéaire implique de passer par des zones plus agricoles et plus monotones mais c’est le jeu.  Les gens rencontrés ont été d’une gentillesse et d’un accueil exceptionnel tout au long du parcours ; alors oui, après cela je crois encore plus à la bonté d’une très grande l’humanité pleine d’empathie et de générosité. Sortons des sentiers vivre nos rêves en bandoulière et le sourire aux lèvres.

Avec deux autres amies qui ont aussi voyagé à cheval, nous avons envie de témoigner de nos périples afin de parler de notre vision du voyage, de notre vécu en tant que parents. Ceci afin de nous questionner sur les freins qui peuvent nous empêcher de partir, et pourquoi le fait de réaliser ses projets est si important de nos jours ! Une petite cagnotte est en ligne sur HelloAsso « être maman et voyageuse » afin de financer le montage du film.

Merci pour votre lecture et bon vent sur les chemins ! ! !

 

Le Forum de l’association des Cavaliers au Long Cours 2025

08/11/2025

Le Forum de l’association des Cavaliers au Long Cours 2025

Tout est parti d’un appel téléphonique de Gérald Yart, secrétaire de l’association des Cavaliers au Long Cours (CALC), association adhérente à EquiLiberté, à Gérard Guilloux, membre du bureau de la Fédération EquiLiberté 44 et trésorier de l’association ATECC (Association de Tourisme Équestre du Canton de la Chapelle-sur-Erdre) dont le siège social est à Sucé-sur-Erdre. Gérald recherchait, cette année, un site en France et plus particulièrement en Loire-Atlantique, pour accueillir les voyageurs partis de France et d’Europe pour assister à ce Forum. La municipalité de Sucé-sur-Erdre a accepté de les recevoir sur le site de la base nautique de Mazerolles, lieu adapté à l’hébergement de ces voyageurs, de leurs équidés et autres animaux de bât. Les bords de l’Erdre, qualifiée de plus belle rivière de France par François 1er, se prêtaient parfaitement à cette manifestation.

Ce Forum a pour vocation de rassembler les voyageurs à cheval de longue durée et en autonomie. L’ambiance est conviviale et chaleureuse autour d’instants de partage des connaissances techniques, des cercles de paroles sur les ressentis divers, des présentations et comptes-rendus de voyage agrémentés de photos ; voyages qui peuvent durer de 5 jours à 5 ans. 

L’association n’accorde aucun crédit à l’esprit de compétition, on ne compare pas le bonheur et on ne garde pas ses petits secrets. Il y a dans cette association des rêveurs (c’est par le rêve que tout commence), des porteurs de projets, des cavaliers sur les chemins du monde. Parmi ces grands voyageurs, nous pouvons nommer : Guenter Wamser (Allemand) : Continent Américain – Jean Marie Soliveres : sur les chemins 5 mois par an – Jean Christophe Rappo : Kirghizistan et Asie Centrale – Xavier Joly : Mongolie – Antonio Polo : Argentine-Mongolie – Stéphane Bigo : Moyen-Orient, Continent Américain, Afrique et ouest de la Chine) – Morgane Lefevre : voyage de 5 ans Briançon- Afghanistan – Emile Brager : Continent américain et auteur du livre « Techniques du voyage à cheval » - et tant d’autres … 

Certains ont rédigé des récits de leur voyage que vous pouvez vous procurer.

Avec Catherine, membre de l’ATECC, nous avons eu l’immense plaisir d’être conviées à une soirée au cours de laquelle nous ont été présentés deux types de voyage :

Une jeune femme partie pendant une semaine seule avec ses deux chevaux dont un sans expérience. Elle nous a raconté avec humour son voyage pluvieux et ses péripéties en Dordogne. 
Un couple avec trois chevaux partis de Haute-Garonne pour un périple de 46 jours vers le Puy-en-Velay, puis l’Isère avant de revenir au bercail.

Ils ont ramené de nombreuses photos et aquarelles, notamment de l’architecture de bâtis anciens présents dans les villages traversés. Ce fût une soirée de découverte pour nous, randonneuses tout confort (milieu associatif). Nous avons été étonnées par le nombre de femmes qui voyagent seules avec leurs équidés.

Lors d’une autre soirée, Camille Vincent, maman voyageuse, nous a présenté son voyage réalisé en 2024. Elle est partie de Bretagne jusqu’à Lourdes via le grand itinéraire EquiLiberté “Le Chemin des Pèlerins”.

Un autre soir, c’était un récit, « Le voyage des enfants, 10 jours en Haute Loire », présenté par Malo (10 ans, 9 au moment de la rando), sa petite sœur Calie (6 ans, 5 au moment de la rando) et Ondine (10 ans, 9 au moment de la rando) qui n’avait malheureusement pas pu participer au Forum mais qui a fait une intervention filmée et présentée lors du Forum.

Grand merci à Emile Brager, Gérald Yart et Antonio Polo pour les moments d’échanges constructifs, ainsi qu’aux voyageurs présents, de nous avoir accueillis lors de cette conférence.

 

Si le voyage en solitaire avec votre équidé vous fait envie… alors OSEZ !. Néanmoins les conseils des Cavaliers Au Long Cours ne seront pas de trop.

Les crottins, une histoire de désamour

08/11/2025

Les crottins, une histoire de désamour

Merci, j’arrive ! Et Mamie Germaine arriva rapidement avec son seau et sa pelle, toute contente de pouvoir ramasser le cadeau que Zébulon avait laissé devant son portail. Il en avait l’habitude, Zébulon, de poser son crottin en arrivant dans le village, car toutes ces voitures, ça l’inquiétait un peu. Et du coup, il faisait le bonheur de toutes les mamies, qui rivalisaient dans le concours des plus beaux parterres. 

Cette histoire ne se raconte plus au présent, Mamie Germaine s’en est allée et l’attitude des habitants d’un village a changé lorsque nos chevaux laissent tomber un crottin sur les chaussées du bourg. 

 

Plus récent, j’ai fait le circuit équestre du Tour du Causse Sauveterre/Méjan, GR 60, dans les fameuses Gorges du Tarn. Ce circuit passe par Ste-Enimie, village classé dans “Les Plus Beaux Villages de France”. L’affluence touristique en août est énorme, et tout est fait pour rendre le lieu agréable, (p.ex. la mise à disposition, à tous les coins de rues, de sachets pour les déjections canines). En randonnée avec nos chevaux, quelle ne fut pas ma surprise, au bord du Tarn, juste à côté de l’embarcadère des canoës, de trouver quelques crottins laissés par là par d’autres randonneurs équestres qui nous avaient précédés. Les pluies étant rares, ces crottins allaient marquer longtemps leur passage et des centaines de touristes rentreraient chez eux avec l’image des chevaux salissant leurs lieux de vacances.

 

Plusieurs endroits en France sont déjà interdits aux cavaliers, et le fait de laisser les crottins sur les places publiques, le long des terrasses, à côté des abreuvoirs en centre-ville, sur les plages, en bref, sur tous les lieux d’affluence, n’y est peut-être pas étranger. 
Beaucoup de villages touristiques ont régulé le passage des équidés, d’autres ont un arrêté municipal interdisant l’abandon d’un crottin
sur la voie publique, sous peine d’amende (135 €). 

 

Le crottin n’est plus considéré comme un engrais bienfaisant, mais comme un détritus sale, malodorant, qui dérange le champ visuel, et
en plus, qui peut répandre des maladies (E.coli).

 

Si nous souhaitons continuer à randonnrer partout, il va falloir adapter notre comportement à ce nouveau regard sur le crottin. Après des millénaires d’appréciation positive, il est devenu l’indésirable qu’on ne veut plus voir. 

est facile de ramasser un crottin frais, je le pratique régulièrement en randonnée. Et je remarque que ce geste est très apprécié. 
Pour les meneurs, il est aisé de mettre le nécessaire dans la calèche. En tant que cavalier : gants jetables, rouleau de sacs poubelle, un sac de courses, le tout au fond des sacoches et le tour est joué ! 

Ramasser des crottins devient un jeu d’enfant, et dès notre retour dans les chemins bucoliques, nous pouvons laisser une obole à Dame Nature. 

 

Si nous voulons de nouveau entendre “Merci”, lorsque notre cheval laisse un crottin sur notre passage, ce ne sera pas Mamie Germaine qui l’aura ramassé, mais nous-même ! 

 

Rassemblements Week-end pour cavaliers et meneurs

08/11/2025

Rassemblements Week-end pour cavaliers et meneurs

Tous les évènements sont disponibles dans l’agenda sur le site EquiLiberté, où les randonnées week-end sont matérialisées sur la carte Evènement avec bivouac.

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